Le programme Eté de l’aéroport Toulouse-Blagnac qui a débuté le 25 mars 2012, est marqué pour l’ouverture de 14 nouvelles destinations liées à l’ouverture des bases régionales Air France et easyJet. Une redistribution des compagnies a été nécessaire pour anticiper l’accroissement des flux de passagers.
L’été risque d’être chaud pour le gestionnaire de l’aéroport Toulouse-Blagnac. L’ouverture simultanée des deux bases par les deux principales compagnies du marché français qui se font une guerre sans merci demande de l’anticipation et du savoir-faire. L’enjeu est de taille et il vaut de mouiller la chemise. easyJet, lance, le 25 mars 2012, 6 nouvelles lignes (Bâle-Mulhouse, Nice, Lille, Bruxelles, Venise et Porto) opérées en A319 de 156 sièges qui viennent s’ajouter aux 11 existantes. Quelques jours plus tard, le 1er avril, Air France débarque avec 14 nouvelles lignes opérées en A319 de 142 sièges et A320 de 178 sièges.
Avec l’ouverture de nouvelles destinations et le renforcement de lignes existantes, ce sont au total un peu plus de 7 millions de sièges qui sont offerts au départ de Toulouse, soit 16% de plus que l’été dernier. « Cette montée en puissance de l’offre s’accompagne d’une réorganisation de l’aéroport, pour accompagner la montée prévisible du trafic ; nous avons donc repensé l’implantation des compagnies dans l’aérogare. Nous allons également lancer, tout au long de l’année, de nombreux services pour les voyageurs, dont certains seront personnalisés par type de public. En 2012, Toulouse-Blagnac va prendre une nouvelle dimension », affirme Jean-Michel Vernhes, président du directoire de l’aéroport Toulouse-Blagnac.
La nouvelle implantation des compagnies en aérogare s’inscrit dans une logique de meilleure répartition des flux de passagers. Toulouse-Blagnac a été aidé dans cette réorganisation par la spécificité de sa zone d’embarquement non cloisonnée, qui permet à chaque voyageur de passer les contrôles sûreté dans le terminal de son choix pour ensuite rejoindre sa salle d’embarquement, où qu’elle soit. Aux passagers de tirer parti de l’affichage des temps d’attente aux contrôles de sûreté pour choisir opportunément la zone de passage affichant le moins d’attente.
De nombreux services ou équipements vont être progressivement proposés à partir du mois d’avril : la création d’une salle d’embarquement (dotée de 5 portes) dans le Hall D, la mise en service échelonnée de 4 nouveaux postes de contrôle sûreté (pour la fluidité du trafic), l’implantation de nouveaux espaces famille avec jeux pour enfants, la présence de « gilets rouges » pour renseigner et guider les voyageurs en périodes de grands départs, la possibilité de réserver son stationnement en ligne dans un parc autos dédié, une nouvelle version du site de l’aéroport, sa version smartphone, etc. Des flyers seront généreusement distribués aux passagers pour leur permettre de retrouver leurs compagnies.
Et à partir de juillet, l’internet wifi sera gratuit dans l’aérogare (comme chez Mac Do). Les autres aéroports français vont devoir s’aligner !
Gil Roy
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Toulouse pousse les murs pour les bases d’Air France et d'easyJet
Bravo à tous ses aéroports qui ouvrent des lignes tout azimut, d'autres aéroports ne font pas de bruit et vivent sur leur acquis , par exemple Montpellier 1300000 pax en 2011, et on ne voit rien venir, le vol de Madrid à disparu, plus de vol sur la Corse, la politique l'emporte sur la logistique, j'avais oublié on a un vol sur Deauville.
Toulouse pousse les murs pour les bases d’Air France et d'easyJet
Si Toulouse, comme Marseille précédemment, et Nice, ne peuvent que se réjouir de l'arrivée en force d'Air France (dans notre pays hyper-centralisé, on en est là : Air France s'intéresse enfin vraiment à la province, quel scoop!), il y a une question à poser (si les responsables de l'aéroport lyonnais ne se la sont pas déjà posée) : pourquoi un tel délaissement de Lyon Saint-Exupéry ? Aucune création de ligne depuis plusieurs années, des suppressions à chaque saison aéroportuaire (les dernières en date : Hambourg et Birmingham)... et cet été, deux ouvertures de lignes (saisonnières !) vers Naples (pourquoi pas ?) et... Southampton ! Qui à Air France peut justifier cette curieuse logique ? Est-ce pour faire payer à l'aéroport son accueil en grande pompe d' Easyjet ? Nice l'a fait bien avant. Est-ce parce que la compagnie prétendument nationale estime que Lyon n'a plus besoin d'Air France pour progresser ? Le "hub" euro-régional créé en 1997 a-t-il montré ses limites ? Est-ce parce que ces bases de province sont une dernière tentative de la compagnie nationale avant de battre en retraite dans quelques années, vaincue par le low-cost ?Ce réel abandon laisse songeur . Qui pourra l'expliquer ? Le plus étonnant : le nouveau directeur de l'aéroport est installé à ce poste pour les bons résultats de trafic obtenus dans son précédent poste, "un sans-faute" dit même un journaliste lyonnais... mais ce sans-faute ne concerne que le nombre de passagers, dû à easyjet pour l'essentiel... et en aucun cas le nombre de villes desservies : il y en a moins aujourd'hui qu'il y a cinq ans !
Toulouse pousse les murs pour les bases d’Air France et d'easyJet
Geneve / Lyon.
Ne pas oublier que la région Rhône Alpes est aussi bien desservie par Geneve à deux pas, ça fait donc déjà un couple puissant dans le secteur et bien implanté, peut-être tout simplement AF n'y vois il pas de marché pour elle ou alors une concurrence trop forte ?