Brest a enregistré son meilleur mois de septembre (+8,3%) depuis sa création. © Aéroport de Brest
Le conseil supérieur de l’aviation civile (CSAC) relance le débat sur le nombre des aéroports en France dans un rapport sur le maillage aéroportuaire français qui pousse l’Union des aéroports français (UAF) à sortir de sa réserve. De son côté, l’Autorité de supervision indépendante des redevances aéroportuaires (ASI) réussit le tour de force d’accepter la seconde mouture de la grille tarifaire 2017 d’ADP, malgré une augmentation sensible. C’est la "stupeur" au SCARA. A part cela, parmi les faits marquants de février 2017, on retiendra aussi la mise en service des nouveaux PIF de Nice et un drone en expérimentation à Dijon. Mais ce n’est pas tout…
Le 8 février 2017, l’UAF saluait la sortie du rapport du CSAC sur le maillage aéroportuaire français : « loin des idées reçues, le rapport insiste à bon escient sur le rôle que jouent les aéroports, quelle que soit leur taille, dans l’attractivité économique et touristique de la France et de ses territoires. ». Le 21 février, changement de ton, la même UAF estime que ce rapport « a fait resurgir les vieux débats sur le nombre et le coût des aéroports en France ».
Et...
10 commentaires
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Ces petits aéroports ont un coût prohibitif pour le contribuable car vous savez qu’ils ne sont pas rentables, dans leur grande majorité. Par contre leurs nuisances impactent fortement le développement des territoires riverains: les biens immobiliers subissent une moins-value de 20 à 30%, l’hôtellerie et les activités de loisirs autres que celles développées par les plates-formes peinent à s’y développer: qui a envie d’avoir des bruits d’avions sur la tête en permanence ? Quant aux emplois possibles : la plupart du temps, il s’agit de postes peu qualifiés et polyvalents qui pourraient s’exercer n’importe où sur le territoire; la vérité c’est que les adeptes font croire que leur aéroport est indispensable alors qu’il n’en est rien, bien au contraire.
Oui c’est connu, (yaqkafermer), trop de gares (on voit le travail, les lignes de chemins de fer transformées en pistes cyclables). trop de routes (ya plus de pognon pour les entretenir) , trop d’élus.. qui coûtent un pognon fou aux collectivités ( les émoluments sont la 1ere chose qu’on vote en réunion..on ne sait jamais..), trop de monde dans les cabinets ministériels (alors là oui!) trop de députés, trop de sénateurs, trop de commissions ,de comités Théodule comme disait le grand Charles, …finalement on a trop de cons chez nous… et ça c’est un sacré programme de suppression.. chez les autres ..bien sur.
« Vaste programme ! » vous aurait répondu le même grand Charles.
@lotser Vous n avez pas tort.
http://www.lepoint.fr/societe/pourquoi-il-y-a-trop-d-aeroports-en-france-17-03-2016-2026028_23.php
Situation européenne comparable
Cela dit, même si le trafic de passagers commerciaux pose question, le maintien d’un aérodrome est jugé indispensable sur un plan stratégique, en cas de catastrophe naturelle, pour assurer quotidiennement les évacuations sanitaires et le transport d’organes, enfin pour permettre l’activité des aéro-clubs et des écoles de pilotage, base de la pyramide française de l’aéronautique et du transport aérien.
Chez nos voisins européens, les infrastructures correspondent aussi à l’histoire ainsi qu’aux découpages géopolitiques. Les chiffres ne sont pas toujours comparables, faute des mêmes références pour définir un aéroport dans le contexte de concurrences ferroviaire et routière. La Cour des comptes européenne arrive à des conclusions comparables à celles des instances françaises. « Seule la moitié des aéroports audités a enregistré une hausse de la fréquentation, tandis qu’ils étaient plus de la moitié à avoir largement surestimé la croissance du trafic aérien dans leurs prévisions. Par exemple, en 2013, l’aéroport de Cordoue a accueilli moins de 7 000 passagers, au lieu des 179 000 prévus », écrit-elle dans son rapport.
2km de piste pour un aéroport coûte à peu près autant que 2km d’autoroute.
Avec 2 km d’autoroute on ne va nulle part….Mais par contre très avec 2km de piste on peut aller partout dans le monde……Car cela desenclave totalement des territoires qui ne verront jamais d ‘autoroute venir chez eux!
J’ai bien noté les commentaires de la cour des comptes qui sont tout à fait vrai, mais quand on regarde le déficit de ces plateformes et le nombre de passagers, on voit qu’on pourrait obtenir un équilibre en augmentant très légèrement le prix ce qui permettrait de répondre au principe utilisateur -payeur au même titre que pour l’écologie pollueur-payeur….
Il y a des priorités et je pense que le maintien de ces plateformes est tout à l’honneur des collectivités territoriales….
Nous sommes tellement fortunés en France,
un aéroport pour chacun,
remboursé par la Sécurité Sociale…
Pierre
C’est vrai qu’on ne voit pas en quel honneur tous les ploucs, sans-dents et autres vilains devraient avoir un aéroport – donc des emplois…- près de chez eux. Ils n’ont qu’à loger à Paris, Nice ou Bordeaux comme tout le monde…
Bonjour,
la photo n’est pas trop raccord avec le titre de l’article.
En effet, l’aéroport de Brest a un trafic à peu près stable d’environ 1 000 000 de passagers sur les 5 dernières années malgré les nombreuses grève d’Air France et des contrôleurs aériens.
Ce n’est pas le bon exemple.
En revanche Quimper (80 000 passagers) Lannion, etc. auraient davantage mérités d’apparaître.
C’est vous qui interprétez nos intentions !