Le coup d’envoi des travaux d’implantation d’une centrale électrique à énergie solaire sur la plate-forme aéronautique du Chevalet dans les Hautes-Alpes a été reporté à cause du retard lié aux autorisations administratives. La saison 2008 devrait se dérouler quasi normalement cet été sur ce haut-lieu alpin de l’aviation légère et sportive. Cela ne devrait pas remettre en question pour autant la fermeture définitive de ce terrain historique. Des solutions de remplacement sont à l’étude. Rien de concret n’a encore été décidé.
» Le projet de centrale solaire est en bonne voie, mais les autorisations ne sont pas encore obtenues. Elles devraient l’être fin 2008. Les travaux, dans cette hypothèse, démarreraient au printemps 2009, pour une mise en service à l’horizon 2010 « , explique Anne Bouchon, la chargée de projet au Conseil général des Hautes-Alpes. Cela signifie, pour les usagers de l’aérodrome d’Aspres sur Buëch sur lequel sera construite la centrale, que les activités aéronautiques se poursuivront normalement cet été.
Pendant que la société Solar Euromed boucle le dossier administratif et tente de réunir les 80 millions d’euros nécessaires à la réalisation de son ambitieux projet (Marc Benmarraze, directeur de la société, nous a affirmé que ce serait chose faite entre septembre et novembre 2008), le Conseil général des Hautes-Alpes s’emploie à reloger les aviateurs et les vélivoles sur d’autres terrains.
Le transfert des activités vol moteur et vol à voile sur le terrain de la Batie-Monsaléon, distant de quelques kilomètres seulement, est en bonne voie. Toutefois, aucun accord n’a encore été trouvé avec le propriétaire du terrain. La Batie est un aérodrome privé dont la valeur a été estimée à 5,5 millions d’euros. Sans attendre le résultat des négociations, les vélivoles ont commencé leur déménagement. » Une zone d’activité de 10 hectares sera réservée pour l’implantation d’entreprises de la filière air « , précise Anne Bouchon.
Mais la Batie-Montsaléon n’est pas suffisamment vaste pour accueillir les trente ULM d’Aspres sur Buëch. » La DGAC recommande de profiter de ce transfert pour séparer l’activité ULM qui cohabite mal avec les activités aéronautiques classiques « , explique la chargée de projet du Conseil général. Un terrain agricole situé au pied du plateau du Chevalet pourrait faire l’affaire. Là encore, le Conseil Général devra mettre la main à la poche. » La concertation est en cours sur ces différents sujets, afin d’aboutir à une solution technique détaillée, et ayant l’accord de tous les partenaires, d’ici l’été 2008 « .
Les usagers de l’aérodrome d’Aspres interprètent les retards comme des prémices d’une remise en question du projet par le Conseil général. Ce que dément évidemment le Conseil général.
Gil Roy
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