L'aéroport Marseille-Marignane (ci-dessus) multiplie les ouvertures de lignes et affiche une croissance record de son trafic passagers en juin 2019 (+14,1%) avec Brest (+16,6%). © C. Moirenc / AMP
A mi-parcours de l’exercice 2019, la croissance du transport aérien de passagers fléchit sur plusieurs aéroports français. Le contexte politico-économique mondial ne laisse rien présager de bon pour les mois à venir. La Chine continue à pâtir de son bras de fer avec les USA. Les tensions dans la Détroit d’Ormuz font craindre une crise pétrolière. L’ « Ecotaxe » imposée par la France n’arrange rien.
La France instaure unilatéralement une écotaxe sur les billets d’avion
3 commentaires
La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.
https://friendsoftheearth.uk/sites/default/files/downloads/aviation_climate_change.pdf
C’est un lien qui presente des chiffres et qui nuance un peu les 2 posts precedents. On y decouvre que sur un trajet de 500 km, l’avion pollue a peine 20% de plus que les voitures, et on sait bien qu’il y a plus de voitures que d’avion dans le monde.
Mais bon, c’est le meme debat qu’un verre a moitie vide ou plein 🙂
A l’heure où l’on remet en cause les transports notamment aérien pour éviter les émissions de GES, vous trouvez que 5% de croissance est un résultat nuancé ? C’est un résultat décourageant pour l’environnement et les glaces de l’arctique qui fondent comme neige au soleil.
C’est un résultat décourageant —
Sauf si l’on ne considère que le côté « économique » direct (ce qui rentre dans la poche) à l’exclusion de tout autre dégât collatéral qu’en économie hétérodoxe, on appelle : coût externalisé (ce que paie l’ensemble des populations).