Alors que les recherches se poursuivent en vue de retrouver le vol MH370, les transporteurs aériens affirment vouloir s’engager à faciliter l’adoption d’une position unifiée de l’industrie sur un système mondial de suivi des mouvements d’aéronefs et a demandé aux gouvernements de rendre plus efficace l’utilisation des données sur les passagers.
« Les suppositions ne rendront pas l’aviation plus sûre. Nous ne devons pas sauter aux conclusions sur les causes probables avant que l’enquête sur le vol MH370 soit complétée. Toutefois, il y a au moins deux domaines où des problèmes évidents doivent être réglés, soit le suivi des mouvements d’aéronefs et les données sur les passagers », a déclaré Tony Tyler, directeur général de l’Association du transport aérien international (IATA), en ouverture de la Conférence sur la sécurité de l’exploitation du transport aérien, le 1er avril 2014, à Kuala Lumpur.
Pour IATA, la disparition du vol MH370 a mis en lumière la nécessité de suivre l’aéronef en vol. « Dans un monde où il semble que chacun de nos déplacements soit suivi, il est difficile de croire qu’un avion puisse simplement disparaître et qu’il soit si difficile de récupérer les enregistreurs de données de vol et de conversations dans le poste de pilotage. Le vol 447 d’Air France a fait ressortir les mêmes problèmes il y a quelques années, et certains progrès ont été accomplis. Mais il faut accélérer les choses. Nous ne pouvons pas laisser un autre avion s’évanouir ainsi », fait remarquer Tyler.
« Dans notre hâte à régler ce problème, nous devons prendre des décisions prudentes et conformes aux normes mondiales. Ce n’est pas le temps de nous lancer dans des boniments préparés à la hâte ou dans des solutions régionales. L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a un processus en cours de route pour faire avancer cette question. Je ne doute pas que les gouvernements soient désireux d’en arriver à une conclusion et de prendre les mesures nécessaires dès que possible ».
« L’industrie doit soutenir l’OACI dans ses efforts et elle le fera en adoptant une position unifiée. L’IATA réunira un groupe d’experts auquel participera l’OACI pour faire en sorte que le travail soit bien coordonné. Ce groupe étudiera toutes les options pour le suivi des mouvements des aéronefs commerciaux, en tenant compte des paramètres de mise en œuvre, des investissements, des délais et de la complexité des solutions offrant la couverture désirée. Ce groupe présentera ses conclusions d’ici décembre 2014, ce qui témoigne de la nécessité d’agir d’urgence et de bien analyser le problème ».
Quant aux données sur les passagers, Tony Tyler a été clair. « Il est important de rappeler que les transporteurs aériens ne sont pas des gardiens de frontières ni des policiers. La vérification des passeports est une responsabilité gouvernementale bien établie. L’industrie consacre beaucoup d’efforts et d’argent pour faire en sorte que les gouvernements aient des renseignements fiables sur les passagers avant le décollage d’un avion (renseignements préalables sur les passagers – API). Les gouvernements doivent revoir leurs processus de vérification et d’utilisation de ces données, comme la base de données d’Interpol sur les passeports volés et perdus. Cette information est essentielle et doit être utilisée efficacement ».
La rédaction
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Vol MH370 : IATA favorable au suivi des mouvements d’avions mais pas à n'importe quelle condition
Il me semble que le texte se suffisait à lui même sans qu'il soit nécessaire de l'illustrer par cette photo dramatique visible à chaque ouverture d'Aerobuzz depuis bientôt un mois !
A moins que, si j'en juge par les articles sur Air France très souvent critiques de certain(s) journaliste(s) de la rédaction, il ne s'agisse que d'un énième plus ou moins discret débinage de notre compagnie nationale.
Vol MH370 : IATA favorable au suivi des mouvements d’avions mais pas à n'importe quelle condition
le vol MH370 est une leçon suffisante pour les trois partenaires ITATA ,OACI, gouvernements,ils doivent se mettre rapidement a table pour trancher sur cette affaire de securité qui nuit beaucoups au transport aerien il est temps de mettre fin à ces catastrophes qui menent vers l'inconnu une maitrise serieuse au niveau d'un transport bien geré et suivi ,regles de circulation aerienne ameliorée et appliquée à la lettre ainsi qu'un suivi très approfondi des usagers d'avions (role des etats membres) tout cela assurera sans doute un resultat satisfaisant mais tout cela est impossible avec l'absence de l'un de ces trois
Vol MH370 : IATA favorable au suivi des mouvements d’avions mais pas à n'importe quelle condition
"....en ouverture de la Conférence sur la sécurité de l’exploitation du transport aérien, le 1er avril 2014, à Kuala Lumpur".... Pour un français, voilà un couple démarche/date qui prette à sourire (jaune...).
Quand l'humour noir s'invite dans le "poisson d'avril".