Les 10èmes Entretiens de médecine aérospatiale de Megève (4 juillet 2008) ont réuni 210 médecins agréés aéronautique sur le thème du voyage aérien. Une part importante a également été accordée aux conséquences physiologiques et médicales des missions spatiales.
Chaque jour 120 à 130 voyageurs consultent la cellule médicale d’urgence de l’aéroport Roissy-CDG. Dans 20% des cas, la cause directe de leurs problèmes est liée au stress. Pour Michel Cleret, ancien chef du service médical d’Aéroports de Paris, il est évident que » l’aéroport est anxiogène du fait de son ambiance mouvementée, de la peur du retard, de la crainte du contrôle ou encore de l’intrusion dans les bagages « .
Oppression thoracique, gorges serrée, palpitations, sueurs, tétanie, asthme, migraine, etc. Les signes extérieurs du stress sont multiples. Le dialogue demeure le meilleur traitement.
L’association suisse » Voler sans peur » propose des stages originaux de gestion du stress avec selon sa présidente, Fabienne Regard, un taux de réussite de 98% constatée au cours des 15 dernières années d’activité. Pendant trois jours, les phobiques de l’avion se retrouvent en immersion dans le monde aéronautique. L’association est soutenue par la compagnie aérienne Swiss, par l’organisme suisse de contrôle aérien Skyguide et l’Aéroport de Genève. L’objectif du stage est de les aider à créer leur propre boîte à outils pour apprivoiser leur peur. 300 personnes paralysées par l’idée de voyager en avion suivent chaque année cette formation.
La démarche peut s’apparenter par certains côtés à celles des » alcooliques anonymes » dans la manière de confesser sa phobie et de s’en accommoder grâce à l’écoute de l’entourage et à l’aide de membres de l’association qui ont surmonté leur phobie. Ces » coachs » accompagnent aussi les nouveaux venus lors de leurs premiers voyages. » Plus la personne à peur de l’avion avant de venir, plus elle éprouve du plaisir après « , explique Fabienne Regard.
Hormis les cas extrêmes de passagers paralysés à l’idée de prendre l’avion, pour Michel Cleret, il y a d’autres moyens pour réduire le stress des passagers, d’une manière générale. » Les compagnies doivent apporter une information précise à leurs clients sur le lieu d’embarquement, les horaires, les heures limites d’embarquement, etc « .
Ces dixièmes rencontres de médecine aérospatiale de Megève (Haute-Savoie) étaient placées sous le patronage de la Soframas (Société française de médecine aérospatiale) et du CMAC (conseil médical de l’aéronautique civile). Le programme était particulièrement dense cette année. Il a notamment porté sur le décalage horaire et l’incidence médicale des contraintes physiologiques de l’avion. Les questions liées au voyage spatial ont aussi été abordées par les spationautes français Claudie Haigneré, Jean-Pierre Haigneré et Jean-François Clervoy. Le tourisme spatial deviendra une réalité d’ici à 2010.
Gil Roy à Megève.
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